chapeau a erik zabel
extrait de eurosport super article
La der' de Zabel
Cyclisme - Paris-Tours
La 102e édition de la classique Paris-Tours se dispute dimanche sur 252 kilomètres. Tenant du titre, l'Italien Alessandro Petacchi n'est pas là. Quant à Erik Zabel, l'Allemand dispute la dernière course de sa longue carrière.
Le match de fin de saison entre sprinteurs et attaquants reprend dimanche dans Paris-Tours, la classique de plaine dont la 102e édition se dispute sur 252 kilomètres d'un tracé légèrement modifié. Le sort de cette partie indécise et équilibrée (trois sprints massifs dans les six dernières éditions), version cycliste du jeu du chat et de la souris, s'est peut-être dénoué en coulisses la semaine dernière. Quand l'Union cycliste internationale (UCI), redevenue l'autorité sportive pour l'organisateur (ASO), a confirmé que l'équipe LPR du vainqueur sortant, l'Italien Alessandro Petacchi, ne satisfaisait pas aux obligations du passeport sanguin. LPR laissée à la porte, tout comme Mitsubishi (vérification faite par l'UCI, Collstrop a été réintégrée), le peloton désormais limité à 23 formations se retrouve privé d'une équipe toute dévouée à son sprinteur, le plus rapide l'année passée sur l'interminable avenue de Grammont.
Qui roulera derrière une échappée ? C'est la donnée tactique majeure au départ de Saint-Arnoult-en-Yvelines, prélude à la traversée automnale de la Beauce et à une variation légèrement plus à l'est de l'itinéraire avant le final traditionnel et ses petites côtes de fin de parcours. Les sprinteurs sont à chercher du côté de Quick Step, l'équipe a priori la mieux armée avec le Belge Tom Boonen et l'Australien Allan Davis (déjà à trois reprises dans les cinq premiers) pour un sprint massif, le Belge Stijn Devolder pour partir dans les attaques voire les déclencher.
La sortie de Zabel
Boonen est revenu meurtri du dernier Championnat du monde (38e). "Même une victoire à Paris-Tours ne pourra me faire oublier le Mondial" , a déclaré le Flamand qui s'est relancé toutefois dans l'espoir de remporter une course absente de son palmarès. Au récent Circuit franco-belge, Boonen a gagné une étape avant de tomber dimanche dernier. Sans gravité, assure son équipe. En parallèle, deux autres formations disposent de cartes elles aussi complémentaires. Rabobank aligne un binôme espagnol, Oscar Freire pour le sprint, Juan Antonio Flecha (le vainqueur du Franco-belge) pour une échappée. Liquigas fait de même avec les Italiens Daniele Bennati (ou Francesco Chicchi) dans la première hypothèse, Filippo Pozzato dans la seconde.
Autant dire que les scénarios sont multiples contrairement à l'idée reçue faisant de la classique française une course répétitive. Le dernières éditions ont donné lieu, au contraire, à un suspens maximum. Par exemple en 2005, quand Stijn Devolder et son compatriote Philippe Gilbert -à suivre de près dimanche- furent rejoints seulement sur l'avenue de Grammont. Cette année-là, Bennati avait trouvé son maître en la personne d'Erik Zabel. Triple vainqueur de l'épreuve et codétenteur du record de succès, l'Allemand est toujours là à l'âge de 38 ans. Dimanche, il se met en selle une dernière fois dans une grande course. Pour les derniers kilomètres d'une (riche) carrière dont le premier coup d'éclat date de 1994, l'année de sa première victoire sur l'avenue de Grammont.
allez érik une petite place sur le podium
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