Pari mutuel
En pari mutuel, l'opérateur n'a pas d'intérêt aux résultats des courses, à l'opposé d'un site de paris en ligne qui compte un intérêt personnel (à ce que le parieur ne pronostique pas le bon résultat).
Dans un pari mutuel, l'ensemble des enjeux misés par les parieurs est mutualisé en une masse commune puis redistribué aux gagnants, au prorata de leurs mises, après déduction d'un prélèvement destiné à financer trois branches :
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La rémunération des sociétés des courses hippiques (France Galop et Cheval Français), dont le rôle est de règlementer et d'organiser les courses, mais aussi de doter et verser les prix de courses aux compétiteurs et distribuer les primes aux éleveurs.
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L'opérateur technique des paris hippiques paie ses charges de gestion et de fonctionnement
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Les contributions fiscales (Prélèvements publics effectués par l'Etat pour son propre budget)
Pari mutuel urbain
Pour résumer, en pari mutuel, les gagnants sont payés par les pertes des autres. Suivant l'exemple français et plus particulièrement celui du PMU, ce mode de pari a été adopté par de nombreux pays désireux de procurer à leurs courses hippiques les ressources nécessaires à leur prospérité.
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Pari mutuel urbain PMU
A noter que depuis l'année 2010 (ouverture du marché des paris en ligne à la concurrence), le PMU n'est plus le seul opérateur autorisé à organiser des paris mutuels urbains sur le territoire Français. Cela dit, l'arrivée de nouveaux acteurs n'a rien changé au fonctionnement des courses de chevaux. Les turfistes et les opérateurs contribue au financement budgétaire de l'Etat et de la filière hippique, les paris turf à cote fixe étant toujours interdits.
Histoire du PMU (pari mutuel urbain)
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Pari mutuel - 1857/1858
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Les amateurs de courses hippiques commencent à parier.
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Développement du pari à « la poule » et du pari à cote fixe.
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Pari mutuel - Juin 1869
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Interdiction des « agences de poules ».
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Pari mutuel - Mars 1887
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Interdiction des paris à cotes fixes et des « bookmakers ».
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Pari mutuel - 2 juin 1891
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Cette loi met fin aux bookmakers car elle repose sur un principe simple : les parieurs jouent les uns contre les autres et les sommes jouées sont partagées entre les gagnants. Inventé par Joseph Oller, le pari mutuel devient la règle pour l'enregistrement et le traitement des paris hippiques. Les Sociétés de Courses deviennent les seuls organismes habilités à organiser les courses de chevaux et à collecter des paris hippiques.
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Pari mutuel - 16 avril 1930
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Les Sociétés de Courses reçoivent l'autorisation d'enregistrer les paris hippiques à l'extérieur des hippodromes exclusivement sous forme mutualiste. Elles créent alors un service commun, le Pari mutuel Urbain.
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Pari mutuel - 1954
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Alors que les paris hippiques joués sont des paris relativement simples, qui consistent a trouver, soit le premier, soit les deux premiers chevaux d'une course, André Carrus invente un pari turf qui démocratisera le pari mutuel : le Tiercé. Ce pari turf offre des rangs de gains différents et intègre la notion d'ordre et de désordre.
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Pari mutuel - 2001
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Les premiers sites de paris hippiques en ligne voient le jour. Il est dorénavant possible de parier sur les courses de chevaux françaises et étrangères, en se connectant sur internet.
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Pari mutuel - 2010
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Ouverture à la concurrence du marché des paris hippiques qui met fin au monopole du PMU. Seul le système de pari mutuel reste autorisé.
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